Nous abordons cette nouvelle année avec confiance, même si 2020 nous a toutes et tous indéniablement affectés. Tout doucement, une nouvelle réalité se dessine, mais à quoi devons-nous nous attendre? C’est ce que je voulais apprendre de la bouche des membres de notre direction. Ces derniers m’ont expliqué ce qui, malgré tout, les avaient rendus fiers en 2020 et m’ont exposé leur vision pour la nouvelle année, de même que les opportunités dont elle est porteuse à leurs yeux.
L’année écoulée a été incontestablement marquée par un défi sans précédent. Mais quelle a été, à vos avis, la plus grande opportunité en faveur d’un avenir numérique sécurisé?
Lucas Schult: L’année passée nous a montré à quel point tout peut bien fonctionner à l’aide du numérique quand les circonstances l’exigent. Je suis convaincu que le monde sera différent après le coronavirus, et ce à bien des égards. Nous travaillerons différemment et aurons une nouvelle compréhension des possibilités de travailler depuis n’importe quel lieu. La pandémie nous a appris que beaucoup de choses étaient possibles, et cet enseignement recèle assurément un grand potentiel de développement. Cette nouvelle peut donner naissance à des modèles d’entreprise totalement nouveaux, non seulement pour nous, mais aussi pour nos clients du secteur de la santé.
Peer Hoststettler: Les changements de paradigme engendrés par la pandémie ont non seulement créé un certain nombre de possibilités, mais ils les ont aussi accélérées. Tout particulièrement dans le domaine du numérique. Ce qui me réjouit à titre personnel, c’est que je vois une formidable opportunité dans le fait que des sujet tels que la protection des données et la protection des informations ont été davantage mis en lumière.
Marco Zimmer: Tout à fait, on peut y voir aussi une opportunité pour nous, bien sûr. Au cours de l’année passée, la pandémie a suscité des besoins en matière de travail numérique dont les acteurs n’avaient pas vraiment conscience auparavant.
Et malgré tout cela, l’année dernière a aussi connu un certain nombre de succès. Ainsi, par exemple, on a assisté au lancement de plusieurs nouveaux services HIN, et certains d’entre eux ont même été développés précisément en réponse à la situation du moment. Vous avez également travaillé en étroite collaboration avec l’OFSP. Comment cette coopération est-elle née? De quoi êtes-vous particulièrement fiers?
Lucas: Sans parler de tous les nouveaux services mis en place et des nouvelles collaborations, je suis avant tout terriblement fier de notre équipe. Aucun des succès et aucune des victoires enregistrés face aux défis que nous avons connus n’auraient été possibles sans les collaborateurs de HIN. Leur résilience et leur immense volonté de relever ces défis m’ont profondément impressionné. C’est à cela – et à cela seul – que nous devons les si bons résultats de l’année dernière malgré tous les obstacles rencontrés et notre adaptation ultraréactive aux nouvelles circonstances.
Peer: Je partage tout à fait ce point de vue. Notre équipe a une fois de plus prouvé avec brio son aptitude à se montrer à la hauteur des enjeux et à être performante. Je pense que nous pouvons également être fiers d’être parvenus, au beau milieu de la crise, à instaurer une relation saine avec l’OFSP, basée sur la confiance et l’honnêteté. Notre collaboration a commencé avec une demande mineure de l’Office. En raison de l’énorme urgence, un raccordement HIN a été fourni à l’OFSP en guise de première mesure, ce afin de pouvoir répondre très rapidement aux premiers besoins en matière de communication sécurisée. Cela nous a permis de mettre en œuvre nos compétences de manière pragmatique, simple et rapide. Ont suivi d’autres discussions plus intenses qui nous ont donné l’occasion de démontrer toute l’étendue de notre gamme de services sécurisés. Nous avions tous à cœur de contribuer, grâce à cette collaboration, à la gestion de la crise – ou du moins de prendre part à la bataille –, quand bien même ce n’était que sur le «front du numérique».
Marco: J’ai également été très impressionné par la façon dont nous avons continué à fonctionner malgré la séparation spatiale et l’énorme pression, et par la capacité de l’esprit HIN à rester bien vivant. Même si nous n’avons eu que de rares occasions de nous rencontrer physiquement l’année dernière, la cohésion n’en a en rien pâti. Cela a énormément contribué à notre succès.
On entend de plus en plus parler d’une «nouvelle normalité». Comment se présente-t-elle dans votre esprit?
Lucas: Comme un tout nouveau monde, avec de nouvelles connaissances et, peut-être, une nouvelle compréhension des choses. Sur le plan technologique, nous savons déjà que (presque) tout est possible lorsque les circonstances l’exigent. Au niveau du système, les choses vont quelque peu se stabiliser, et de nouvelles façons de communiquer vont certainement naître. Force est de reconnaître qu’il est important qu’on n’oublie pas la pandémie une fois qu’elle sera derrière nous, mais qu’il nous faudra au contraire tirer les leçons des erreurs commises et continuer de développer les opportunités qu’elle aura fait émerger. Selon moi, il serait impensable de ne faire que du télétravail et d’abandonner totalement le travail en bureau, comme certains l’envisagent en ce moment. Je verrais plutôt un mix réussi propice à des conditions de télétravail sans restrictions majeures, mais sans jamais perdre de vue la valeur du lien social. Je me réjouis avant tout de cette dimension sociale et à l’idée, espérons-le, qu’elle pourra un jour se trouver à nouveau renforcée.
Peer: HIN défend sa feuille de route avec une vision claire: nous voulons être une référence. Ce fut le cas avant la pandémie et c’est toujours le cas aujourd’hui. Vu sous cet angle, nous vivons encore un peu dans la normalité et nous sommes toujours là pour accomplir notre mission. A l’heure actuelle, j’observe la pandémie avec tous ses moments tragiques, et j’essaie néanmoins d’en tirer des raisons d’espérer pour après.
Marco: Chez HIN, l’année écoulée a également été porteuse de nouvelles avancées en matière d’automatisation et d’amélioration de l’efficacité des processus. J’aimerais que cette poussée en avant se poursuive dans la «nouvelle normalité». Espérons qu’elle s’accompagnera aussi d’un recours accru, mais également assumé, à la télémédecine et à la numérisation, partout où cela est judicieux. Tout comme elle permettra de renforcer les contacts sociaux. Un équilibre durable qui fonctionne de la même manière pour tous, tel devrait être l’objectif.
«HIN est le standard de communication sécurisé pour le système de santé suisse.» Qu’est-ce que cela signifie pour vous?
Lucas: C’est notre vision des choses, et comme toute entreprise poursuivant un cap clair, elle évolue constamment. Aujourd’hui, cette vision se traduit aussi par le fait que nous voulons être la référence en matière de sécurité et de simplicité. Etre une référence, cela signifie aussi que les autres se mesurent à ta propre performance. Or cet objectif, nous ne pouvons l’atteindre qu’en étant performants, mais aussi en développant notre performance en continu. La sécurité est toujours associée à un redoublement d’efforts, et c’est précisément dans cette optique que réside notre démarche initiale et notre volonté d’apporter des innovations qui nous permettront de délester nos clients des tâches complexes. C’est pourquoi nous prêtons une oreille attentive à nos clients et répondons à leurs besoins, voire aux désagréments subis.
Peer: En matière de mise en œuvre, cela signifie qu’avec un raccordement HIN, on est sûr de faire tout ce qui est possible et imaginable pour assurer la sécurité informatique sans avoir à se plier à des «contorsions d’ordre technique». Notre ambition est également de mériter la confiance de la communauté HIN, de l’entretenir en faisant preuve de sensibilité et de pouvoir ainsi la conserver. Cela reprend mot pour mot ce que dit Lucas, à savoir se développer sans jamais faiblir et toujours en regardant vers l’avenir.
Marco: Je partage tout à fait ce point de vue. «Une fois que les gens se sont bien ancré dans la tête que «le nom HIN est un gage de confiance», alors – et seulement alors – nous aurons atteint notre objectif.
«Au cours de l’année passée, la pandémie a suscité des besoins en matière de travail numérique dont les acteurs n’avaient pas vraiment conscience auparavant.»
«Sans parler de tous les nouveaux services mis en place et des nouvelles collaborations, je suis avant tout terriblement fier de notre équipe. Aucun des succès et aucune des victoires enregistrés face aux défis que nous avons connus n’auraient été possibles sans les collaborateurs de HIN.»
«HIN défend sa feuille de route avec une vision claire: nous voulons être une référence. Ce fut le cas avant la pandémie et c’est toujours le cas aujourd’hui. Vu sous cet angle, nous vivons encore un peu dans la normalité et nous sommes toujours là pour accomplir notre mission. A l’heure actuelle, j’observe la pandémie avec tous ses moments tragiques, et j’essaie néanmoins d’en tirer des raisons d’espérer pour après.»